SOMMAIRE en Bref

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  Article N°2

ART NOUVEAU
Auteur concerné : Gustave Klimt
La révolution des Arts autrichiens
s'appelle S E C E S S I O N


Article N°1
Les oeufs d'univers
Auteur concerné : DeLsaux T.
Belgian painter - 1965
GAIA et le projet Adam et Eve. Les composantes allégorique du projet Jesus  [ LIRE/Read ]

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ART NOUVEAU

La révolution des Arts autrichiens
s'appelle S E C E S S I O N

Images ci-dessous :
Auteur : Gustave Klimt
Link: www.thierrydelsaux.com/gallery1821
Musée : www.belvedere.at/en/klimt-collection-belvedere
Info titre, ref : Veuillez cliquez sur l'image


Le plus bel exemple fut sans conteste la fantastique réalisation du Palais de la Sécession à Vienne en 1897. La frise de Beethoven, fresque murale de de 34 m de long sur 2 m 15, représente l’oeuvre musicale du compositeur autrichien Ludwig van Beethoven : Il s’agit plus particulièrement de la “Neuvième” de Beethoven et de son interprétation par Richard Wagner. La sécession viennoise est un mouvement d’avant-garde répondant à l’Art Nouveau qui se développe en France et surtout en Belgique (Victor Hota).

Le palais de la Sécession et la frise de Beethoven

Le courant Sécession voulu par Klimt est un écho à l’Art Nouveau qui émerveille les Arts en France et en Belgique (Alfons Mucha et ses nombreuses illustrations, Victor Hota : Pavillon des Passions humaines, l’Hôtel Van Eetvelde, Hôtel Tassel,..). L’oeuvre monumental de Klimt évoque de façon merveilleuse et allégorique la Neuvième Symphonie de Beethoven. L’or, la nacre et la couleur semblent chanter une langue secrète sur les murs blancs du palais. La fresque illustre l’aspiration des humains au Bonheur. Celui-ci est symbolisé par les femmes libérées de la pesanteur terrestre et flottant dans l’air. Deux femmes aux corps sinueux et un homme placés en mi-hauteur, implorent le chevalier doré à mener le combat contre les forces du mal


Ci-en bas: Le palais de la Sécession à Vienne





Ci-en bas: Femmes flottantes, libérées de la pesanteur du mal


Ci-en bas: Le chevalier doré sollicité pour combattre le mal





Les forces hostiles au bonheur sont incarnées par Typhon sous l'apparence d'un gorille gigantesque accompagné, à gauche de l'image, par ses filles, les trois gorgones représentant les forces du mal. Au-dessus d'elle, trois femmes, representant la Maladie, la Folie et la Mort. Sur la droite, on voit trois autres femmes représentant la volupté, l'intempérance et l'impudicité... Plus à droite sur la fresque, on peut voir une vieille femme nue, chétive, recroquevillée sur elle-même sur un fond de serpent. La scène symbolise l’angoisse. Celle de ne jamais parvenir au bonheur


Chez Klimt, les femmes symbolisent les Arts. Elles sont les guides majestueuses de l’Homme afin qu’il ne souffre plus, qu’il s’éloigne enfin de sa condition humaine.

L’union des arts permet aux hommes de trouver la joie, le bonheur et l’amour. L’union de tous les arts est symbolisée par le dernier tableau, l’étreinte. Le chevalier enlace et embrasse une femme, on appelle cette scène Le baiser au monde entier. On peut y voir, en prenant du recul, une forme phallique (l’homme et la femme enlacés et surmontés des rayons du soleil) qui est imbriquée dans une forme utérine représentée par un paysage encerclant les amants. A l’époque, ces illustrations firent scandale.

Klimt voyait la Frise Beethoven comme une oeuvre d’art totale, comme l’aurait voulu Wagner, fusionnant peinture, musique et architecture.

Article : Thierry Mathieu